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Pourquoi il est désormais (beaucoup) plus rentable de louer votre logement à l’année

En 2019, 50,3 millions de touristes se sont rendus en Ile-de-France. En 2020, cela risque d’être beaucoup moins. C’est pourquoi les propriétaires louant leur bien sur Airbnb (ou d’autres sites de réservations saisonnières) peuvent faire grise mine. Début juin, d’après le décompte du site spécialisé AirDNA, seulement 41% des biens proposés sur Airbnb étaient occupés, contre 55% en année “habituelle.” Et malheureusement pour les bailleurs, les professionnels du tourisme ne misent pas vraiment sur un retour à une activité “normale” avant un an.

En conséquence, les propriétaires peuvent se demander si, exceptionnellement, il ne serait pas préférable de transformer leur annonce Airbnb en une location longue durée, pour les mois à venir. Du moins, le temps que la crise se stabilise. Depuis le déconfinement, le gestionnaire de bien Flatlooker observe que cette interrogation concerne de plus en plus de propriétaires. La plateforme affirme avoir reçu trois fois plus d’appel de particuliers souhaitant connaître les modalités de passage d’une location saisonnière à une location longue durée, à partir du mois de mai, par rapport à la moyenne habituelle.

 

Une reprise en “U” à anticiper pour les locations touristiques

Face à ce constat, Flatlooker a réalisé une étude à partir de son parc d’appartements gérés à Paris. Celle-ci compare la rentabilité de ses clients-bailleurs “longue durée”, avec celle attendue en temps de crise par les bailleurs de type Airbnb. “Nous sommes partis de l’hypothèse d’une reprise du tourisme en “U”, privilégiée par les professionnels”, explique Nicolas Parisot, le cofondateur de Flatlooker.

Dans ce scénario, la reprise du tourisme (et donc, la fréquentation des locations saisonnières) reprendra progressivement dans les prochains mois, jusqu’à revenir à des niveaux “quasi-normaux” mi-2021. Dans les faits, plus la reprise sera rapide, plus les clients reviendront vite alimenter la trésorerie des bailleurs. Mais plus la reprise sera lente… plus longtemps ils devront faire une croix sur les revenus fonciers qui étaient habituellement les leurs, ces dernières années.

 

Pour les locations longues durées, en revanche, Flatlooker prévoit un calme plat. Les taux d’occupations devraient rester stables à Paris l’année prochaine, à 97% du parc. “Nos locataires ne sont pas sortis du parc locatif, malgré la crise du Covid-19”, insiste Nicolas Parisot. Sous-entendu : vu la pénurie actuelle de logement dans la capitale, un bailleur courra très peu de risque de ne pas trouver locataire s’il loue un appartement meublé en bon état. “En privilégiant la location longue durée, les bailleurs recevront des loyers moins élevés, mais seront sûrs de percevoir des revenus”, résume Nicolas Parisot.

Des revenus plus sûrs… mais aussi plus importants

Dans son étude, Flatlooker calcule donc la rentabilité attendue pour un appartement de 40 mètres carrés. Celui-ci est loué pour les douze prochains mois dans la capitale. Dans le premier scénario, l’appartement est réservé à la location saisonnière, sur une plateforme de type Airbnb. Dans le deuxième scénario, le même logement est loué à un particulier en meublé, pendant un an. Enfin, dans le dernier scénario, le propriétaire choisit de louer son bien à un locataire unique pendant les 9 premiers mois, via un bail mobilité ou un bail étudiant. Puis, pour les 3 derniers mois, il replace son bien sur Airbnb, comme il avait coutume de faire.

Avec cette simulation, on observe que les deux scénarios les plus rentables seront ceux qui privilégient les locations longue durée. Un bailleur qui privilégiera une location longue durée gagnera 12% de revenus nets en plus par rapport à un même logement loué sur Airbnb. Pour rappel, un logement Airbnb ne peut de toute façon être loué plus de 120 nuitées par an. Et s’il choisit une solution mixte, il peut même espérer un gain de 35% par rapport à une location 100% Airbnb ! “Le dernier scénario s’adresse aux bailleurs chevronnés, qui prendront le temps de s’intéresser de près au changement de type de location”, commente Nicolas Parisot. Pour une plus grande tranquillité, certains bailleurs pourraient aussi opter définitivement pour des baux de longue durée.

 

Source : www.capital.fr

 

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